Clos Gassiot
Si le Clos m’était conté…

Si le Clos m’était conté…

Si le Clos pouvait se présenter, voici ce qu’il pourrait certainement raconter…

« Je suis un patrimoine, familial et viticole.

Je m’appelle Gassiot (prononcez « Gassiotte »).

Je ne suis pas tout jeune, on me connaissait déjà à la naissance d’Henri IV en 1553.

Je suis tombé dans l’oubli depuis, malgré un sursaut il y a une vingtaine d’années par la dernière-née de la famille…ma famille…mais malgré la ténacité des uns et des autres, la dernière bouteille est sortie de mon chai en 2007.

Après une décennie d’errance, ma route a croisé celle d’un jeune homme épris d’un projet de vie qui a convaincu mes gardiens…j’ai donc changé de famille, mais pas de nom pour autant. Ma nouvelle famille étant bourguignonne, je m’appelle Gassiot (mais prononcez « Gassiot »)…une petite fille est née dans la foulée et remplit mes murs de bonheur et de joie…elle s’appelle Lise, suivie de près par sa petite sœur Romane…elles seront mes gardiennes je l’espère dans quelques années mais en attendant leurs parents, vont s’occuper de moi. J’ai confiance car ce jeune homme a œuvré et pris soin, non loin de là, d’un domaine d’une quinzaine d’hectares, pendant une dizaine d’années, mettant à profit sa formation d’ingénieur – œnologue…Pour ma part, ma transformation prend déjà forme : nouveaux toits pour le chai, un peu d’équipements vitivinicoles, du temps (beaucoup de temps !) pour réaménager un nouvel intérieur et un nouvel extérieur, une toutoute pour agrémenter le quotidien et bien évidemment un retour à la vigne, avec une plantation en 2023. La perspective d’une première cuvée se profile d’ici 2026/2027 si dame nature nous épargne un peu d’ici là…tout en sachant que pendant ce temps un vigneron néo-retraité nous fera confiance pour accompagner une transition toute en douceur avec une petite production dès 2024″.

Pour mener à bien cette renaissance, le soutien de notre famille, de nos amis, des personnes plus ou moins proches qui trouveront dans ce projet une certaine résonance est évidemment essentiel. Le chemin est toujours plus enrichissant que le but final. Ce soutien est à multiples facettes. Il est nécessairement moral car chaque jour nous réserve son lot d’imprévus, de surprises (parfois bonnes, parfois moins bonnes !) mais il est également (et immanquablement) financier.